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CONFLIT HOMME -FAUNE : VERS LA LIBÉRATION SANS CONDITIONS DES DÉTENUS

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C'est à Port-Gentil que les populations gabonaises ont obtenu du président de la transition la libération sans conditions des personnes enfermées pour avoir tuer des pachydermes.

Un moment très important dans la lutte homme-faune , après avoir prêter une oreille attentive aux populations de Port-Gentil,  le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma a récemment pris la décision de levée les sanctions pénales sur les personnes ayant tuer des pachydermes .Avec son franc -parler qui fait de lui l'homme de tous les espoirs au Gabon, le chef de l'État a demandé la libération de toutes les personnes emprisonnées pour avoir abattu un pachyderme.

Sachant que de nombreuses personnes séjournent dans les prisons pour avoir abattu un pachyderme ou enfreint la loi protégeant ces espèces, il a exhorté les ministres en charge des Eaux et Forêts et de la Justice à libérer tous ceux qui ont été arrêtés.

«Je veux qu’ils sortent de prison sans conditions»,

a-t-il déclaré. 

Brice Clotaire Oligui marque la rupture avec d'anciens procédés 

Même si le Gabon est l’un des leaders mondiaux en matière de protection de l’environnement, il apparait de toute évidence que les nouvelles autorités du Gabon souhaitent le meilleur pour leur population. Alors que l’ancien régime en était arrivé à emprisonner les personnes qui défendaient leurs plantations contre les éléphants, le Général Brice Clotaire Oligui n’a pas souhaité emboiter ce pas qui a cantonné de nombreuses familles dans la tristesse, le désarroi.

«À Port-Gentil, j’ai demandé au ministre des Eaux et Forêts de voir, avec son collègue de la Justice, comment libérer tous ceux qui ont été arrêtés pour avoir abattu un éléphant. Je veux qu’ils sortent sans conditions. J’ai écouté les cris sur le conflit homme-faune. Oui ! Le CTRI est partant pour l’humanité. Mais fallait-il laisser les éléphants détruire vos plantations et venir vous agresser ? Je dis non ! Je viens d’arriver à la tête du pays et je n’ai pas une solution magique ni de l’argent pour dédommager vos plantations»,

a-t-il ajouté à la suite de l’échange et des explications avec les populations désemparées. 

Si de nombreuses familles avaient cessé de faire des plantations à cause de la furie dévastatrice des éléphants, le général Oligui Nguema leur a demandé de reprendre leurs activités.

«Si un éléphant vient détruire vos plantations, avisez le préfet», a-t-il dit, rappelant qu’il ne rend compte qu’à son peuple. «Si les hommes politiques ont signé des conventions et perçu de l’argent, c’est leur problème. Moi, je n’ai rien perçu de l’Occident. L’Occident ne me tient pas, mais c’est vous le peuple qui me tenez», a-t-il renchéri.  

Il a incité ceux qui souhaitent couper du bois de chauffe ou reprendre leurs activités champêtres à le faire sereinement. Pour le président de la Transition, «lorsqu’ils comprendront, ils seront obligés de nous donner de l’argent pour les efforts que nous consentons pour préserver l’environnement». 

Les ministères en charge des Eaux et Forêts et de la Justice sont déjà à pied d'oeuvre pour l'application de cette mesure.

Par LINA WM

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